HAÏTI MAGAZINE par DÈYÈ MÒN ENFO

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#48 - Festival En lisant : résister par le théâtre
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#48 - Festival En lisant : résister par le théâtre

Clôture d’En lisant et de la saison théâtrale, expo de Pierre Michel Jean, le compas sur les palmarès français avec Joé Dwèt Filé, Artisanat en fête sans touristes, et la crise sécuritaire perdure

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déc. 27, 2024
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Edouard Baptiste. dans la pièce ABCD ou Ange etc… au Festival En lisant le 14 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Contre vents et marées, la grande saison théâtrale automnale de Port-au-Prince s’est achevée la semaine dernière au Festival En lisant. Artistes et artisans ont bravé tous les défis pour offrir le meilleur des planches haïtiennes et clore ainsi cette période incontournable de l'année théâtrale. Tout ça et bien plus dans l’édition #48 d’HAÏTI MAGAZINE par DÈYÈ MÒN ENFO.

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Mot de la rédaction : Les semaines passent et la situation semble s’aggraver à Port-au-Prince. Malgré l’adversité, nous restons déterminés à couvrir, sur les réseaux sociaux et à travers ce magazine, toute la richesse et la diversité de l’actualité socio-culturelle haïtienne. Merci pour votre soutien !
Etienne Côté-Paluck

Sommaire #48

  1. Clôture du Festival En lisant et de la saison théâtrale

  2. Quatre chemins : l’art vivant au cœur des turbulences

  3. 10 ans de K2D : Pierre Michel Jean à la rencontre de l’âme humaine

  4. Vidéoclip de la semaine : 4 Kampé par Joé Dwèt Filé

  5. Artisanat en fête : une vitrine de créativité malgré l'absence de touristes

  6. Crises à Port-au-Prince : l’attente d’une intervention salvatrice

Clôture du Festival En lisant et de la saison théâtrale

La chanteuse Vanessa Jeudi à la clôture du Festival En lisant le 19 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

L’automne est depuis longtemps associé au théâtre dans le milieu culturel de Port-au-Prince. Bravant les adversités, les professionnel·les du spectacle ont maintenu cette tradition en 2024, présentant la voix du théâtre comme acte de défiance et de réflexion sur l'état du pays et du monde.

Report for The Guardian by Tom Phillips, Etienne Côté-Paluck and Odelyn Joseph on preparations for the En lisant Festival in Port-au-Prince.
La pièce "Ça ne passe pas" avec Phannuella Tommy Lincifort, le 10 décembre; lecture de "Port-au-Prince, mon brasier de ville" avec Esmeralda, dimanche le 9 décembre. Photos: Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Le Festival En lisant, dernier grand événement de l'automne, a été clôturé le 19 décembre par le concert de la chanteuse Vanessa Jeudi. Pendant 10 jours, des conférences, ateliers, lectures et créations théâtrales originales ont mis en lumière le théâtre contemporain. Le tout programmé en journée afin de garantir, dans une capitale sous tension, la sécurité des participants.

La pièce ABCD ou Ange etc… de Philippe Violanti à Port-au-Prince. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

La pièce ABCD ou Ange etc…, de Philippe Violanti, a entre autres marqué cette édition. Présentée en première mondiale, cette tragi-comédie mise en scène par Eliezer Guérismé a présenté une mise en abîme captivante de la création théâtrale et, plus largement, de la vie en communauté.

Joseph Derilon Fils Derilus, Edouard Baptiste, Jenny Cadet et Sylvie Laurent Pourcel sur la scène de l’l’Institut français de Port-au-Prince. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Arrivée en Haïti depuis septembre, l’actrice française Sylvie Laurent Pourcel est montée sur scène dans le cadre de cette production haïtienne. Les autres invités internationaux prévus à la programmation du festival n’ont par contre pas pu se rendre sur place en raison de l'arrêt des vols réguliers à destination de Port-au-Prince depuis le 11 novembre.

Edouard Baptiste, Jenny Cadet, Sylvie Laurent Pourcel, Joseph Derilon Fils Derilus et Kenny Laguerre dans la pièce "ABCD ou Ange etc…". Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Elle était accompagnée sur scène des comédiens et comédiennes Edouard Baptiste, Jenny Cadet, Joseph Derilon Fils Derilus et Kenny Laguerre, dans le rôle d’acteurs et actrices en répétition pour une pièce de théâtre.

Conférence "Et si c'était la fin des guerres : que penserait le théâtre ?" le 19 décembre avec les auteurs Philippe Violanti et Lionel Trouillot, animée par le directeur du festival, Eliezer Guerismé (à droite). Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

La crise sécuritaire a entraîné l’annulation des activités scolaires prévues au Festival, mais tous les autres événements ont été maintenus.

Le réalisateur Pierre Michel Jean. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Toujours dans le cadre du Festival En lisant, Pierre Michel Jean a présenté le 18 décembre son documentaire L’oubli tue 2 fois à l’Institut français de Port-au-Prince, suivi d'une discussion à laquelle s’est jointe la documentariste Rachèle Magloire (1964 Simetyè kamoken). Ce film aborde l’histoire du massacre du Persil en 1937, où 30 000 victimes ont péri à cause de la couleur de leur peau, et suite aux ordres du dictateur dominicain. Une œuvre essentielle pour raviver la mémoire et susciter le débat.

Avant-première haïtienne du film "L'oubli tue 2 fois" de Pierre Michel Jean le 18 décembre. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo
  • Le théâtre à l’écoute de ce qui se passe dans le monde - Le Nouvelliste

  • En Haïti, le théâtre comme outil de combat contre la violence – Libération

  • En Lisant, le festival de dramaturgie contemporaine, un pari ambitieux - Le Nouvelliste

  • « Et si c’était la fin » le thème surprenant de la 9e édition du Festival En Lisant - Le National

  • La 9e édition du Festival de Théâtre En Lisant officiellement lancée - Le Nouvelliste

  • Jusqu'à ce que l'amour nous répare - Le Nouvelliste

  • Une clameur contre le silence - Le Nouvelliste

Concert de clôture du Festival En lisant avec la chanteuse Vanessa Jeudi et ses musiciens. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Quatre chemins : l’art vivant au cœur des turbulences

Daniel Marcelin dans la pièce “Quelques part en décembre” à Port-au-Prince le 3 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

La 21e édition du festival Quatre chemins s’est conclue le 7 décembre avec un concert de la chanteuse Fameuse Maude au Centre culturel Brésil-Haïti de Pétion-Ville.

Concert de la chanteuse Fameuse Maude à la clôture du Festival Quatre chemins. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Parmi les moments forts de Quatre chemins, la pièce unique de l'acteur et dramaturge Syto Cavé, accompagné de Daniel Marcelin et Daphena Rémédor, a marqué les esprits.

La pièce "Quelque part en décembre" avec Syto Cavé, Daniel Marcelin et Daphena Rémédor. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

10 ans de K2D : Pierre Michel Jean à la rencontre de l’âme humaine

Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Le photographe Pierre Michel Jean a célébré une décennie de K2D en exposant ses œuvres les plus marquantes lors d’un événement à son atelier. Cette exposition fait partie d’une série organisée mensuellement par les membres de ce collectif.

Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Réputé pour son travail récent en photographie argentique, cet ancien correspondant de l’AFP collabore régulièrement avec HAÏTI MAGAZINE et l’équipe de DÈYÈ MÒN ENFO.

Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Vidéoclip de la semaine

4 Kampé - Joé Dwèt Filé

Le chanteur français Joé Dwèt Filé, fils d’immigrants haïtiens, fait vibrer Haïti avec son succès 4 Kampé, qui mélange rythmique compas et influences modernes. Ce phénomène musical, accompagné d’un clip comptant plus de 24 millions de vues, transcende les frontières et unit les publics malgré les barrières linguistiques.

D’abord un succès en France, où elle domine les palmarès, la chanson 4 Kampé a finalement traversé l’Atlantique avant de s’imposer en Haïti et aux États-Unis. Des stars comme Madonna et J Cole ont été filmées dansant sur sa rythmique compas enivrante, confirmant ainsi son rayonnement international.

  • « 4 Kampé », le phénomène musical qui transcende les frontières - Le Nouvelliste

  • Décryptage des Paroles de “4 Kampé” de Joe Dwet File - Chokarella

Artisanat en fête : une vitrine de créativité malgré l'absence de touristes

L’événement Artisanats en fête s’est déroulé les 14 et 15 décembre derniers à Pétion-Ville. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

L’événement Artisanat en fête s’est déroulé les 14 et 15 décembre à Pétion-Ville, rassemblant plus de 200 artisans selon les organisateurs.

Plus de 200 artisans ont présenté leur travail, selon les organisateurs de l’événement. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Bien qu’affectée par la crise touristique, cette manifestation reste un pilier de la culture et de l'économie locales.

Artisanat en fête 2024 dans la cour intérieure de l'hôtel Karibe. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Crises à Port-au-Prince : l’attente d’une intervention salvatrice

Une femme marche devant un véhicule calciné à Delmas 19 le 10 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Les événements tragiques continuent de s’enchaîner à Port-au-Prince, où la majorité du territoire reste sous le contrôle de groupes armés. Le massacre de plus de 200 personnes à Wharf Jérémie, principalement des personnes âgées, quelques semaines seulement après un autre massacre dans l’Artibonite ayant fait plus de 100 victimes, a profondément secoué la capitale haïtienne. La brutalité gratuite de ces actes pourrait marquer le début de l’effondrement de la coalition de groupes armés Viv Ansanm, selon certains observateurs. Comment cette coalition peut-elle encore prétendre défendre les plus démunis si certains de ses membres ciblent systématiquement les populations les plus vulnérables ?

Un ouvrier nettoie la rue devant l’Hôpital Général de Port-au-Prince, quelques minutes avant l’attaque le 24 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Cette semaine, un autre drame a frappé la capitale, entraînant la mort d’un policier et de deux journalistes, ainsi que de nombreux blessés. Heureusement, notre collaborateur Jean Elie Fortiné avait quitté les lieux quelques minutes avant l’attaque.

Tout a commencé de manière inattendue : le ministère de la Santé avait convié les journalistes à la réouverture officielle de l’Hôpital Général (HUEH), fermé depuis mars, le matin du 24 décembre, puisqu’il se trouve dans une zone de conflit. Une opération de nettoyage des rues autour du bâtiment avait été réalisée en préparation de l’événement, mais la délégation ministérielle ne s’est jamais présentée.

Une affiche souhaitant la bienvenue au ministre de la Santé quelques minutes avant l’attaque de l’Hôpital Général de Port-au-Prince, aussi nommé Hôpital de l’Université d’État d’Haïti. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Plus de deux heures après l’heure prévue, alors que les journalistes attendaient toujours, des dizaines d’hommes armés ont ouvert le feu sur les bâtiments environnants, tirant des centaines de balles. Ce geste serait une manifestation d’opposition du chef du groupe armé de Village de Dieu à la réouverture du principal centre hospitalier de la région. Le tollé qui a suivi s’est retourné contre le ministre de la Santé, accusé d’avoir organisé cet événement sans s’assurer que la zone était sécurisée. Selon plusieurs médias, le gouvernement de transition aurait décidé de le révoquer ce jeudi.

Véhicule blindé de la force d’intervention multinationale sur la route de Nazon à Port-au-Prince le 10 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Envahis le mois dernier, les quartiers de Nazon et Solino restent hors de contrôle des forces de l’ordre. La célèbre route de Nazon, qui longe la limite est de ces quartiers, est désormais empruntée uniquement par des véhicules blindés de la police.

Le photographe Pierre Michel Jean dans le quartier Poste Marchand (de dos) le 10 décembre après l’attaque de groupes armés. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Plus tôt en décembre, des attaques armées ont également été signalées à Poste Marchand, près du Champ-de-Mars. Plusieurs véhicules et maisons y ont été incendiés. À l’instar de nombreux quartiers voisins, les résidents de cette zone commencent à fuir en emportant leurs biens.

Un homme traverse à la course le boulevard Delmas derrière des véhicules blindés près du carrefour Aéroport. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Alors que l’activité avait timidement repris en octobre, le carrefour Aéroport, célèbre pour son viaduc, est redevenu le théâtre d’affrontements entre les forces de sécurité et les groupes armés. La route de Delmas, qui traverse le nord du quartier Solino, reste un point stratégique contesté.

Une maison en feu à Solino le 10 décembre, près du carrefour Aéroport; intervention avec tracteur blindé à ce même carrefour, le 12 décembre. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Une nouvelle base de la force internationale d’intervention a été installée au bas de la route de Delmas, à proximité du territoire contrôlé par le groupe armé dirigé par Jimmy “Barbecue” Chérizier. Malgré de nombreuses interventions de la police ces dernières semaines, ces quartiers échappent toujours au contrôle des autorités.

Le camp de l'École nationale de l'Équateur le 12 décembre dernier. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Pendant ce temps, des dizaines de milliers de personnes déplacées survivent dans des camps de fortune; des millions d’autres, affectées par la crise économique, ont vécu un Noël sans espoir ni perspectives.

Lendemains difficiles dans le quartier Poste Marchand, qui a subi une attaque par des hommes armés début décembre. Photos :Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

La principale solution envisagée par le gouvernement de transition repose sur une intervention étrangère. Or celle-ci ne se met en place que très lentement. L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, avec une prise de fonction prévue à la mi-janvier, ajoute de l’incertitude quant à la pérennité du financement de cette initiative américaine à moyen et long terme.

De nombreux véhicules et habitations ont été incendiés lors d'attaques au début du mois à Delmas 19. Photos : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Si ce financement n’est pas renouvelé l’an prochain, les autorités ont-ils un plan pour former et équiper suffisamment la police haïtienne pour affronter seule les groupes armés ? De toute manière, les perspectives d’une élection en Haïti en 2025 semblent de plus en plus improbables.

Nouveau véhicule blindé (à gauche) transportant des employés du port de Port-au-Prince depuis le Champs-de-Mars. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

Haïti-Violences des gangs : 207 personnes exécutées en 6 jours à Wharf Jérémie, selon un nouveau bilan des Nationsunies - AlterPresse

Mourir pour des vues - La loi de ma bouche

La réouverture de l’Hôpital général par le ministre de la Santé vire au carnage - Le Nouvelliste

Haïti-Criminalité : Les gangs armés ont assassiné 2 journalistes et 1 policier national à l’Hôpital général de Port-au-Prince – 7 autres journalistes blessés par balles - AlterPresse

Clin d’oeil : donner une voix aux femmes par la photographie

Le photographe Odelyn Joseph (de dos) devant une classe de formation, pour femmes, à la photographie, le 18 décembre. Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

La photographie demeure, à l’échelle mondiale, un métier majoritairement exercé par des hommes. Pour tenter de changer cette réalité, les Rencontres du documentaire de Port-au-Prince ont organisé deux jours de formation spécialement dédiés aux femmes. Cette initiative était animée par le photographe de renom Odelyn Joseph, collaborateur de HAÏTI MAGAZINE, qui a profité de l’occasion pour présenter son exposition urbaine. Ses clichés, collés sur les murs de plusieurs rues de la capitale, ont offert une immersion artistique inédite. Par ailleurs, du 15 au 22 décembre, les Rencontres du documentaire, organisées par Kit Média, ont proposé une série de projections dans des camps de déplacés ainsi que dans certains quartiers de Port-au-Prince, accompagnées de débats en ligne.

Photo : Jean Elie Fortiné / Dèyè Mòn Enfo

L’équipe DÈYÈ MÒN ENFO

Photo-journalistes : Francillon Laguerre, Sonson Thelusma, Andoo Lafond, Milot Andris, Patrick Payin
Comité éditorial : Etienne Côté-Paluck, Jean Elie Fortiné, Jean-Paul Saint-Fleur
Stagiaires : Wilky Andris, Donley Jean Simon
Collaboration spéciale : Stéphanie Tourillon-Gingras, Mateo Fortin Lubin
Partenaires médiatiques : Centre à la Une, J-COM, Nord-Est Info
Partenaire institutionnel : Kay Fanm, Mouka.ht

Un merci particulier au Fonds québécois pour le journalisme international (FQJI) pour son appui.

À quoi sert votre contribution ?

Votre appui mensuel permet de financer la production et de rétribuer les collaborateurs de DÈYÈ MÒN ENFO dans les communes de Cité-Soleil, de Port-au-Prince et de Cayes-Jacmel. De plus, des dons sont régulièrement distribués pour frais médicaux, frais scolaires et autres urgences auprès de ces communautés.

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