#22 - « 1964 Simityè Kamoken » : le pouvoir de l’oubli
Toute l'actualité haïtienne de la semaine : le massacre des Kamoken au cinéma, konbit pour le canal à Ouanaminthe, Glsexylady se venge, New York fait son carnaval et opération à Carrefour-Feuilles
Le paisible village de Tête-à-l’Eau dans le Sud-Est a été rasé de la carte à l’été 1964 et effacé des registres publics. Plusieurs centaines d’habitants de toute la région ont été simplement exécutés dans les semaines suivantes, puis oubliés dans des fosses, comme le révèle le percutant documentaire 1964 : Simityè Kamoken de Rachèle Magloire, présenté en première jeudi à Port-au-Prince.
Tout ça et bien plus dans l’édition #22 de HAÏTI MAGAZINE par DÈYÈ MÒN ENFO, collectif de journalistes et de professionnel·les des médias basé·es en Haïti. Ceci est la version hebdomadaire payante avec revue de presse (60 $ CA/année), aussi offerte à tous les abonné·es gratuitement pour un temps limité.
Sommaire #22
Ouanaminthe : grande mobilisation pour la construction du canal
Grande opération à Carrefour-Feuilles, nouvelle attaque à Solino
Cinéma : le massacre des Kamoken
Ce n’est pas un hasard si le mot kamoken [Camoquin] est entré dans le vocabulaire créole pour désigner des criminels malfamés, une sorte d’ennemi intérieur. L’héritage de la propagande de François Duvalier pèse encore lourd dans la culture populaire. En quelques mois, le massacre de ces présumés kamoken a fait des centaines de morts innocents dans le Sud-Est qui sont tombés depuis dans l’oubli.
À l’été 1964, le village de Tête-à-l’Eau a même été complètement effacé de l’histoire : l’école et le bureau de la Direction générale des impôts ont été détruits et ses habitants ont probablement fui. Peu d’informations permettent de savoir vraiment ce qu’il est advenu de ces gens.
Pendant quelques semaines, une chasse aux kamoken s’est ainsi tenue dans tout le département, puis dans le reste du pays, afin de consolider le pouvoir d’un dictateur sanguinaire pendant les deux années suivantes. Plusieurs centaines de morts, dont il ne fallait surtout pas parler, n’ont jamais été reconnus et presque aucune recherche n’a été faite à leur sujet.
« Dès que tu voyais un trou quelque part, tu savais qu’ils allaient exécuter des gens », explique un résident de Belle-Anse dans le dernier long-métrage documentaire de la réalisatrice Rachèle Magloire, intitulé 1964 Simityè Kamoken. « Un matin, j’ai vu qu’ils avaient arrêté 80 personnes et les avaient attachés avec des cordes comme des bêtes qu’on mènerait à l’abreuvoir », explique pour sa part un témoin de Grand-Gosier. Des familles entières ont ainsi été décimées d’un coup.
Pendant l’été et les deux années qui l’ont suivi, il suffisait qu’une personne en accuse une autre pour éveiller les soupçons et risquer sa mort ainsi que celle de toute sa famille. À la suite de l’exécution, la loi du silence prenait ses droits et tout le monde se taisait.
À Thiotte, une de ces fosses anonymes se retrouve derrière le commissariat de police. La place publique de Belle-Anse abrite aussi une de ces fosses encore aujourd’hui. À Mapou, la cour de Mme Bernadette a servi pour cacher des corps. Toujours à Mapou, une autre fosse a été emportée par les eaux à la suite d’une tempête il y a quelques années.
« C’est symptomatique de la manière dont l’État traite les gens », explique Rachèle Magloire en entrevue avec DÈYÈ MÒN ENFO. On ne sait toujours pas précisément, par exemple, combien de gens sont morts lors du séisme de 2010.
« Il existe une dissociation entre les élites et la paysannerie, aujourd’hui largement déplacée dans les bidonvilles [de Port-au-Prince] », ajoute-t-elle.
Cette réalisatrice d’expérience, qui offre ici son film à la fois le plus personnel et le plus abouti, voit l’absence de l’État de certains quartiers de la capitale comme une forme d’injure envers certaines couches de la population. « Et avec cette abandon, les gens ont pris l’habitude de ne plus attendre rien de personne. »
« C’est à nouveau le temps de la peur. D’une nouvelle peur qui nous divise et nous paralyse. Mais aujourd’hui encore on veut nous faire oublier les gens massacrés dans les quartiers populaires du Bel-Air, La Saline, Croix-des-Bouquets, à Martissant. »
- Rachèle Magloire, extrait du film 1964 Simtiyè Kamoken
L’histoire du massacre des kamoken est aussi une histoire de résistance contre la dictature duvaliériste, souligne le documentaire. Une trentaine de rebelles haïtiens avaient en effet décidé de s’entrainer et de tenter de prendre le contrôle d’une partie du Sud-Est dans l’espoir d’atteindre Pétion-Ville et Port-au-Prince en passant par la montage. Ce mouvement à l’été 1964 aurait précipité entre autres le débarquement des célèbres 13 militants du mouvement Jeune Haïti dans la Grande-Anse, tous morts au combat quelques semaines plus tard et dont toutes les familles ont été exécutées par la suite.
Après deux tentatives de rébellion, la répression s’est intensifiée dans tout le pays. Puis les États-Unis et le Canada se sont vite tacitement ralliés en tentant de contrôler et surveiller étroitement les exilés révolutionnaires anti-duvalier.
« Je suis kamoken pacifique », affirme d’ailleurs dans son film Rachèle Magloire en référence à son propre combat contre la dictature et pour la liberté d’expression en Haïti.
« Ma grand-mère m’a toujours raconté que notre famille a perdu d’un seul coup cinq de ses membres, sans aucune explication », a témoigné un jeune homme il y a quelques semaines, lors d’une pré-projection tenue à Jacmel et destinée à l’équipe de production. « Maintenant, je comprends. »
La première de ce long-métrage documentaire se tiendra à l’Hôtel Karibe le 14 septembre prochain. Pour plus de détails, consulter la nouvelle page Facebook du film.
Ouanaminthe : grande mobilisation pour la construction du canal
La construction du canal de prélèvement d’eau de la rivière Massacre s’est poursuivie dans les derniers jours à Ouanaminthe. À quelques dizaines de mètres de la frontière dominicaine, une immense tranchée a été creusée et des murs de maçonnerie ont été érigés afin d’irriguer les plaines agricoles qui souffrent périodiquement de la sècheresse.
On retrouve déjà 11 prises d’eau sur la rivière Massacre, mais seulement sur le territoire dominicain. Du côté haïtien, on opine généralement que ce nouveau canal ne représente qu’une mesure d’équité pour les agriculteurs haïtiens. Du côté dominicain, la construction du canal en Haïti a par contre attisé la colère du gouvernement. Le président Luis Abinader a même menacé de fermer la frontière terrestre si la construction se poursuivait. Il y a une semaine, le chef de cabinet du premier ministre haïtien Ariel Henry, accompagné de certains dignitaires de la région, s’est même rendu sur place.
Repiblik Dominikèn Mande Ayiti Kanpe Konstriksyon yon Kanal sou Fwontyè a - VOA
La République dominicaine a finalement mis ses menaces à exécution. Depuis mercredi, plus aucun véhicule n’est autorisé à traverser le poste frontalier de Ouanaminthe, habituellement bondé. La frontière est située à un peu plus d’une heure de route du Cap-Haïtien, la deuxième ville du pays.
Haïti - FLASH : 4e jours de fermeture de la frontière à Dajabón, le bras de fer se poursuit… - HaitiLibre.com
La veille, un poste frontalier plus au sud, celui de Belladère, venait tout juste de rouvrir après dix jours de fermeture par le gouvernement dominicain, une fois de plus sans raison apparente.
À Ouanaminthe, les paroles acerbes du président dominicain semblent avoir eu l’effet inverse sur la mobilisation populaire entourant le projet de canal. Une grande sympathie à l‘égard du projet semble maintenant largement partagée dans la région. Une personne venue porter main forte depuis le département voisin, du Nord, se retrouvait même samedi parmi les travailleurs.
Ce projet de prélèvement de l’eau de la rivière Massacre est porté par des organisations paysannes ainsi que des leaders communautaires de la région. Il s’agit d’une konbit, tradition agricole haïtienne de travail collectif. Aucun des travailleurs à l’oeuvre n’est rémunéré.
On nous raconte même que des volontaires veillent sur place la nuit afin d’empêcher une éventuelle incursion de l’armée dominicaine pour saborder le travail. Comme à son habitude, le chef de l’État haïtien ne s’est pas prononcé sur cette nouvelle crise qui prend maintenant une dimension internationale.
Vidéoclip de la semaine
San pral koule - Glsexylady ft Dankanni
La jeune rappeuse Glsexylady mélange encore sur son dernier succès des éléments de spiritualité haïtienne avec sa musique. Le refrain de San pral koule [le sang va couler] est ainsi inspiré d’une chanson en l’honneur du lwa [ancêtre] surnommé Kriminèl dans la pratique voudou.
Dans le vidéoclip, les paroles du refrain, « Criminel, le sang va couler », font par contre référence à une femme qui se fait battre violemment par son conjoint et qui décide le lendemain de se venger, tout aussi violemment, sur ce dernier. Ces paroles prennent aussi un sens particulier dans la période actuelle de vindicte populaire contre les bandes criminelles armées (et leurs possibles collaborateurs).
Haïti à la parade West Indian Day de New York
La communauté antillaise s’est rassemblée la semaine dernière à la parade West Indian Day, la plus grande fête de rue de l’année à New York. L’événement plus que cinquantenaire regroupe chaque premier lundi de septembre des centaines de milliers de personnes célébrant la culture carnavalesque de toutes les iles des Caraïbes.
La communauté haïtienne était représentée entre autres par un char mettant en vedette le DJ et musicien Tony Mix. L’ambiance était survoltée, malgré le fait que le char ait connu pendant quelques minutes, à mi-chemin, au moins deux arrêts forcés.
Grande opération à Carrefour-Feuilles, nouvelle attaque à Solino
L’État major de la police haïtienne a opéré une importante opération à Carrefour-Feuilles la semaine dernière. Après l’intervention dimanche dernier de tireurs d’élite, plusieurs unités spécialisées ont été mobilisées.
« On a l’impression d’une entreprise bien déterminée de déguerpissement de la population. Ce qu’il y a derrière tout ça, pour quelle raison, même nous, nous ne savons pas. C’est d’une absurdité sans pareille, et cela donne bien sûr du vent à toutes les théories complotistes. »
— Gary Victor, écrivain, éditorialiste et résident de Carrefour-Feuilles, en entrevue dans La Presse de Montréal (9 septembre 2023) avec Chantal Guy
Il demeure cependant toujours difficile d’identifier les quartiers de l’arrondissement qui seraient entièrement sécuritaires, mais les rues entourant l’impasse Eddy, au coeur dernièrement de nombreux combats, ont retrouvé un peu de calme. Peu de résidents n’osent toutefois s’aventurer à Carrefour-Feuilles.
AlterPresse | Haïti-Violences des gangs : Plusieurs morts dans une nouvelle attaque contre Solino
Tensions persistantes à Port-au-Prince - Le National
Alors que le calme s’installe enfin un peu au sud de la capitale, ce sont les quartiers de Solino et Delmas 24 qui ont été attaqués récemment par un groupe armé voisin, au nord du centre-ville. Après quelques attaques violentes à la mi-août, les habitants de ces deux quartiers ont encore subi de nombreuses fusillades depuis mercredi soir. Tant et si bien que se sont répétées de nouveau des scènes de maisons incendiées, de victimes par balles et de résidents en fuite.
AlterPresse | Haïti-Violences des gangs : Paralysie de la circulation automobile et rues désertes à Nazon
Les barricades érigées par les habitants du coin, qui en avaient déjà monté plusieurs dans les dernières semaines, bloquent maintenant toute la circulation à plusieurs endroits sur la rue Nazon, qui relie Lalue avec la route de Delmas.
« L’actualité en Haïti patine. Les nouvelles reviennent pareilles, semaine après semaine. On change les noms des quartiers, les noms des chefs de gangs, le nombre de victimes. La mort et la désolation rôdent. »
— Extrait de Tourner en rond tragiquement
Éditorial du Nouvelliste par Frantz Duval (6 septembre 2023)
Clin d’oeil : marche pour la paix à Carrefour ?
Une marche « pour la paix » a eu lieu hier à Carrefour en présence d’une fanfare bande-à-pieds et de certains hommes connus pour être membres de groupes armés dans la commune (vidéo: DME).
Revues de presse de la semaine
Revue de presse - Culture et patrimoine
Promo kreyòl quinze ans au service de la culture haïtienne dans le Nord-Est - Le National
Pepe Mujica, Nelson Mandela et Haïti, le nouveau film d'Arnold Antonin . Le Nouvelliste
Bandi ak zam fè va sou Kafoufèy, Sant kiltirèl Rapadou oblije fèmen pòt li . Le Nouvelliste
Fabrice Fombrun quitte Kreyòl La en raison de l'insécurité en Haïti - NetAlKole Media
L'atelier Saint-Eloi à Carrefour-Feuilles pillé et brûlé par des bandits armés . Le Nouvelliste
How Haiti designers get creative amid gang-fueled crisis to promote products, hope - Miami Herald
Maître Lionel Saint-Éloi, l’artiste pluridisciplinaire de Carrefour-Feuilles, hospitalisé . Le Nouvelliste
Labor Day Haitan Fest : une première fois à Brooklyn riche en faits divers . Le Nouvelliste
Rituels et musique vodous lors d’une cérémonie cette été dans la région de Jacmel (vidéo : Andoo Lafond).
Revue de presse - Bwa kale
Bwa Kale continue de faire des merveilles ? - Enquêtaction
À Port-au-Prince, des résidents dressent des barricades pour se protéger d'éventuelles attaques des bandits - Le National
Bwa Kale : de possibles séquelles psychologiques sur la population haïtienne ? - Enquetaction
Un membre influent du gang "Gran Grif" exécuté par la population locale - NetAlKole Media
« Les Haïtiens creusent les impasses où les rêvent meurent, la communauté internationale les encourage à s’y enfermer. Fortifie nos impasses. Nous regarde comme des rats dans un labyrinthe. »
Extrait de La communauté internationale fortifie l’impasse politique en Haïti
Éditorial du Nouvelliste par Frantz Duval (8 septembre 2023)
Revue de presse - Insécurité
« Nous vivons la peur au ventre », lancent des Port-au-Princiens - Le National
Un mercredi de panique à Montrouis, l'hôtel Decameron remis en service - NetAlKole Media
AlterPresse | Haïti-Criminalité : Un professeur d’Université et un policier national tués par balles à Carrefour Péan
Revue de presse - Sécurité publique
La PNH renforce sa présence sur la Route nationale no1 - NetAlKole Media
La police continue son offensive sur Carrefour-Feuilles, selon le DG Frantz Elbé . Le Nouvelliste
Crise sécuritaire : la PNH perd près de 800 agents au premier semestre 2023 - Le National
« On pourrait appeler [ces comportements] de l’aberration sociologique. Pour la 1ère fois dans l’histoire de notre pays, on a un dirigeant qui garde un silence assassin face à tous les tourments d’une population. »
Extrait de Le silence des valets
Éditorial du National par Gary Victor (6 septembre 2023)
Revue de presse - Kidnapping
AlterPresse | Haïti-Criminalité : Une cinquantaine de personnes de nouveau kidnappées par des gangs armés dans l’Artibonite
Recrudescence des cas d'enlèvements - Le National
iciHaïti - Delmas 31 : Tentative de kidnapping déjouée
Revue de presse - Justice
Assassinat de Jovenel Moïse : quatre mercenaires colombiens incarcérés en Haïti auditionnés . Le Nouvelliste
L'animateur de Matin-débat, Loucko Désir, convoqué au Tribunal pour ses commentaires sur les gangs armés - METROPOLE
Ayisyen Pòtoprens Reyaji sou Retou Posib Guy Philippe an Ayiti - VOA
Le commissaire du gouvernement de Jérémie frappe encore - JCOM Haiti
Haïti - Justice : 219 détenus morts de faim ou de maladie dans les prisons haïtiennes [en 2022] - HaitiLibre.com
Haïti : Décès de deux détenus à la prison civile des Gonaïves - NetAlKole Media
Revue de presse - Gouvernance
Toujours aucune sympathie du gouvernement haïtien aux récentes victimes de l'insécurité - NetAlKole Media
Plus de 300 entreprises et près de 4 000 chauffeurs ont bénéficié des chèques et des cartes carburant du gouvernement - Le National
La classe politique divisée sur le sort du premier ministre Ariel Henry . Le Nouvelliste
Haïti - Crise : Le PM et ses alliés rencontrent l’opposition sans succès - HaitiLibre.com
AlterPresse | Haïti-Caricom/Crise : Plusieurs partis politiques tiennent mordicus à la mise en place d’un exécutif bicéphale
« Nous ne pouvons plus continuer avec cette haine qui rampe comme des vers gluants dans toutes les allées notre société. Ces vers gluants sont aussi dans notre tête à tous. Nous devons faire l’effort de les extirper pour construire une convivialité, une sérénité, avec comme boussole le respect de l’autre. Cette entreprise de destruction permanente ne fait que creuser nos tombes.»
— Extrait de Quand nous creusons nos tombes !
Editorial du National par Gary Victor (9 septembre 2023)
Revue de presse - Genre et droit des femmes
présentée par KAY FANM
Énormément de problèmes de sexisme dans le foot féminin, selon Geyoro | Loop Haiti
Le scandale des acteurs mineurs haïtiens dans les «feuilletons» en ligne - Ayibopost
Cléante Desgraves Valcin : «De qui s’agit-elle ?» - Ayibopost
Le viol, l’autre arme de guerre utilisée par les gangs contre la population . Le Nouvelliste
Revue de presse - Économie
Haïti - Économie : Déficit commercial de plus d’1 milliard de dollars ! - HaitiLibre.com
Insécurité : des chauffeurs changent de trajet - Le National
Des écoles publiques prennent goût à surfacturer les parents haïtiens - Ayibopost
Revue de presse - Environnement
Mines de Cobalt en Haïti : le Bureau des Mines informe ne pas être au courant - NetAlKole Media
Kay Blada Resiklaj, l’entreprise qui rend service à l’environnement – Haiti Climat
L’UniQ tient son premier colloque sur l’éducation aux changements climatiques . Le Nouvelliste
Port-au-Prince étouffe sous le poids des déchets : la gestion du MTPTC en question - NetAlKole Media
Revue de presse - Sport
Insécurité : Le volley-ball haïtien tente de survivre . Le Nouvelliste
Revue de presse - Société
« Nous vivons la peur au ventre », lancent des Port-au-Princiens - Le National
Les enfants des rues, un terrain fertile de recrutement pour les gangs armés . Le Nouvelliste
Recensement général : désaccord entre deux institutions de l'État haïtien - AyiboPost
Révélations glaçantes sur la perte d'archives dans des médias de renom en Haïti - Ayibopost
AlterPresse | Criminalité : L’Association interaméricaine de la presse dénonce la vague de violence touchant les journalistes en Haïti
Revue de presse - Éducation
Rentrée scolaire : les déplacés de Carrefour-Feuilles expriment leurs inquiétudes . Le Nouvelliste
Une rentrée scolaire sur fond de grandes inquiétudes - Le National
Ayiti Edikasyon: Plizyè sektè nan depatman Latibonit (Gonayiv) leve vwa yo pou mande repòte dat ouvèti lekòl la - Centre à la Une
Assaut des gangs armés : les centres universitaires limitrophes de Carrefour-Feuilles paient le prix fort . Le Nouvelliste
« Dans ce contexte, chaque élève qui reprend le chemin de l’école est un acte d’espoir. Chaque école qui rouvre ses portes est une défaite pour les obscurantistes. »
— Extrait de Le casse-tête de la rentrée des classes
Éditorial du Nouvelliste par Jean Pharès Jérôme (7 septembre 2023)
Revue de presse - Santé
Carrefour-Feuilles : l'hôpital Sanatorium cherche refuge pour les tuberculeux éparpillés - Ayibopost
Entre mauvaises conditions sanitaires et privations, le calvaire des déplacés de Carrefour-Feuilles . Le Nouvelliste
Les déplacés de Carrefour-Feuilles confrontés au choléra, selon l'OIM | Loop Haiti
Le Choléra fait son retour à Montrouis, 9 décès signalés - NetAlKole Media
Revue de presse - International
Assassinat de Jovenel Moïse: un ex-militaire colombien plaide coupable | Loop Haiti
Ex-Colombian officer to plead guilty in Haiti leader’s murder | Miami Herald
Kanada gen Difikilte Pou Femen Fwontyè li pou Moun ki Vle Mande Azil - VOA
La France se félicite de sa coopération avec la PNH . Le Nouvelliste
Revue de presse - République dominicaine
RD : un Haïtien suspecté de meurtre abattu par la police | Loop Haiti
RD : entre 400 et 600 Haïtiens sans papiers rapatriés par jour | Loop Haiti
Revue de presse - Migration (Port-au-Prince)
Violence des gangs à Port-au-Prince : près de 25 000 déplacés au mois d’août . Le Nouvelliste
Le cri des déplacés logés sur le site du Rex-Théâtre - Le National
Promiscuité, insalubrité, manque d’eau : les conditions sanitaires des centres d'hébergement laissent à désirer - Le National
Cimetière de P-au-P : des déplacés de Carrefour-Feuilles cohabitent avec les morts - Ayibopost
Revue de presse - Migration (extérieur de Port-au-Prince)
Pourchassés par des gangs, des résidents de la capitale cherchent refuge en province - Le National
Insécurité : L’exode vers le grand Sud se poursuit . Le Nouvelliste
Attaques des gangs : les autorités du grand Sud « ressentent la pression des déplacés en provenance de Port-au-Prince » . Le Nouvelliste
Revue de presse - Migration (International)
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